Exemples du corpus de texte pour Amazighité
1. "Tout en marquant la permanence de son attachement aux principes et valeurs universelles proclamés par cette Déclaration, l‘Algérie reste fermement attachée aux triptyque de ses références indemnitaires : islamité, arabité, amazighité", a–t–il dit.
2. Soltani est allé encore plus loin en demandant lintervention du premier magistrat du pays pour annuler cette décision, arguant quelle porte atteinte aux constantes nationales, à savoir la triptyque arabité, islamité et amazighité. Le MSP a même déclaré une fois que cette décision est une " pure invention " dAhmed Ouyahia.
3. Mostefa Lacheraf (dans Des noms et des lieux) qualifie ces derniers d" anti–nationaux religieux et quawmiyine, diviseurs du peuple, pour qui notre amazighité linguistique, aussi réelle et légitime, nexiste pas, puisquils nient męme lexistence évidente de cette derni';re et ne reconnaissent que la nation arabe, idéologique, abstraite et conservatrice ". Bouteflika, qui appartenait ŕ ce syst';me dexclusion, ne sest plié ŕ lévidence historique que lorsque le sang a coulé en Kabylie et que son régime menaçait de sécrouler.
4. Selon le MCA, " le moyen le plus adéquat pour reconsidérer notre amazighité – qui nest pas lhéritage dune quelconque région dAlgérie – serait, apr';s sa reconnaissance constitutionnelle, la création dune académie linguistique amazighe pour une véritable promotion de cette langue ". Par ailleurs, profitant dune manifestation de lassociation Aur';s Ichaouien, célébrant le jour de lan amazigh, le MCA relance son vśu dinstitutionnaliser cette journée comme fęte nationale ŕ limage du calendrier grégorien et de lhégire.
5. Hors, les partis, nombreux ceux ayant été contraints de seffacer de la scène, car ne pouvant simposer sur léchiquier politique, les seuls partis qui demeurent sont ceux qui représentent la tendance dite nationaliste se réclamant de constantes nationales (arabité, amazighité, Islam), dont celle mise sur pied par les tenants du pouvoir après que feu Boudiaf ait prôné lémergence dun parti politique national et démocratique au service de la République algérienne et la tendance dite islamiste – en tout cas se réclamant du seul Islam comme base idéologique – tolérée par le pouvoir, car jugée modérée et sintégrant dans le jeu politique en siégeant au Parlement et au gouvernement.